En libéral, le bilan psychomoteur doit rouler. Préalable nécessaire à la mise en place d’un traitement adapté, il est également un outil administratif pour les patients bénéficiant de soutien financier et/ou d’une dynamique de réseau.
Son exécution et sa rédaction doivent être solides en matière d’efficacité, d’exhaustivité et de rapidité.
Car le temps, c’est de l’argent : en libéral, les séances sont payées au comptant par les familles.
Car le temps, c’est de l’accompagnement : l’entourage familial et scolaire est souvent en attente de pistes concrètes à implémenter rapidement dans leur quotidien.
Alors place à Océanie Le Borgne, psychomotricienne en cabinet libéral, qui a accepté de me rejoindre sur le podcast pour nous partager sa pratique du bilan psychomoteur.
Je vous laisse écouter notre échange ⤵️
En résumé
Faire un bilan psychomoteur, c’est un peu comme une chasse au trésor. Il s’agit de trouver les éléments à l’origine d’une perturbation de l’équilibre psychomoteur de notre patient. Et quand on la trouve, c’est le grââl, tout s’éclaire. On peut agir.
- Le bilan psychomoteur doit être préparé à l’avance pour se dérouler efficacement. Océanie utilise des trames par âge pour compiler toutes les évaluations à réaliser.
- Toutes les fonctions psychomotrices sont étudiées dans leur ensemble pour soutenir l’analyse du profil psychomoteur du patient. Aucune hypothèse n’est ainsi laissée au hasard.
- Tests entiers ou portions, les évaluations standardisées et étalonnées sont nécessaires pour comparer les compétences et les difficultés de l’enfant à sa classe d’âge.